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Les  écoles à Antibes 
                                              
L’école au quartier de l’Arsenal

Depuis 1841, se dresse sur une partie de l’ancienne place Dalmas, le bâtiment du collège, aujourd’hui l’école Guynemer. Après la construction du collège Roustan, le bâtiment abrite l’école communale de garçons précédemment située dans les locaux du tribunal de commerce.

Sous la municipalité Bourreau (1929-1935), les bâtiments de l’Arsenal sont cédés par l’armée à la ville, ce qui dégage un espace considérable sur lequel la municipalité envisage diverses constructions dont un hôtel des postes et une école rue Paul Doumer. Mais les moyens financiers manquent et le projet d’école est plusieurs fois reporté. Les locaux de l’école Guynemer s’avérant trop petits, le conseil municipal loue en 1933 trois salles d’un bâtiment situé quartier de l’Arsenal, à l’angle des rues Vauban et Championnet et appartenant à Messieurs Teisseire frères pour y accueillir une classe de l’école de garçons, puis des classes de l’école de filles dont le siège principal est rue de Fersen. L’école de l’Arsenal est née. En 1946, une quatrième salle est louée. L’école fonctionne, avec quelques coupures, jusqu’en 1966.

En 1955, la construction de l’école maternelle Paul Doumer est lancée. L’école Guynemer est surélevée en 1958.

L’école à Juan-les-Pins

Avant la guerre, il n’existe pas à Juan-les-Pins d’école publique. En 1907, le Père Pomié ouvre une école libre primaire mixte qui prend la relève de l’orphelinat établi en 1901 par l’ordre de l’Oratoire, mais rapidement fermé au lendemain du vote de la loi sur les congrégations. C’est l’école Saint Philippe que le Père Pomié appelle aussi l’école Notre Dame de la Pinède, et qui compte en 1929, 140 enfants.

D’autre part, comme à la Fontonne, une colonie de l’Association des Orphelins de Guerre s’installe à l’hôtel Graziella en 1915. Les enfants du quartier bénéficient de l’enseignement qui y est dispensé. Parallèlement, existent quelques école »s libres comme l’école élémentaire de Mademoiselle Sellier, rue de l’Oratoire. A plusieurs reprises, le conseil municipal émet des vœux pour la construction d’une école. En 1930, la ville loue la villa l’Aurore, puis la villa Les Jardies, situées avenue Lucie et appartenant à Madame Pallanca-Giraud pour y accueillir les élèves et leurs professeurs. A partir de 1938, la ville s’intéresse à l’hôtel Welcome appartenant à Monsieur Sydney Wilshire et situé avenue du Docteur Hochet. Six classes y sont aménagées pour la rentrée d’octobre 1940. En 1960, un nouveau groupe scolaire est construit.

Le Collège

La grande réalisation scolaire du début du siècle est le collège.
Situé en bordure de la nouvelle ville résultant de l’arasement des remparts, le nouveau collège est construit sur 6000 mètres carrés acquis par la ville de Madame Auguste Muterse, née Anne-Marie Isabelle Félicie Reibaud. Les plans sont réalisés par les architectes Valentin et Scoffier. La construction commence en 1902. Les locaux sont inaugurés le 11 octobre 1904.
En 1918, il accueille dans son aile le Collège de jeunes filles.
En 1930, d’importants travaux sont réalisés : salle de dessin, salle de sciences naturelles, salle de collections, aménagement définitif du dortoir…En 1938, il compte 342 élèves.

L’école au quartier de la Fontonne

Les débuts de l’école de la Fontonne remontent à la Première Guerre Mondiale. En 1914, s’installe dans ce quartier une colonie de l’Association des Orphelins de Guerre dirigée par Monsieur Yvetot. Les enfants y reçoivent un enseignement primaire. En 1915, les habitants du quartier demandent à ce que leurs enfants puissent bénéficier de cet enseignement. Le principe est accepté et l’école fonctionne tout le temps de la guerre dans les locaux loués par la ville à Monsieur Marius Vacher. En 1919, la colonie est dissoute. Le conseil municipal demande le maintien de l’école qui est reconnue officiellement la même année. Les enfants des quartiers voisins n’ont plus qu’à se rendre à l’école communale de la ville, distante de plus de trois kilomètres.

A la fin des années 20, il apparaît que le bâtiment loué est beaucoup trop petit pour accueillir les enfants en âge d’être scolarisés. La construction d’un groupe scolaire est décidée. Par se délibérations du 1er septembre 1928 et du 27 février 1929, le conseil municipal procède à l’acquisition de 3000 mètres carrés appartenant à Monsieur Alziary et situés le long de la route de Nice. L’adjudication des travaux a lieu en novembre 1930.

L’école au quartier Paul Arène

L’école Paul Arène occupe l’emplacement de l’ancienne usine à gaz établie au-delà des remparts au siècle dernier. Les anciens se souviennent peut-être encore des gazomètres situés dans la cour.
En 1938, l’école Paul Arène accueille 200 garçons répartis en quatre classes.
Dans les années 1950, un projet prévoit la construction de locaux modernes. Finalement, les bâtiments existants seront améliorés et quelque peu agrandis.

 

L’école aux quartiers de Laval et de Saint-Maymes

Ce n’est que tardivement, en 1930, que le principe de doter les quartiers de Laval et de Saint-Maymes d’une école est adopté. Il s’agit dans un premier temps de baraquements démontables.
L’école de Saint-Maymes s’élève ainsi sur un terrain appartenant à Madame Donaudy en 1932. En 1942, l’acquisition de la propriété qui appartient alors aux Donaudy n’est toujours pas réalisée. Les baraquements sont reconstruits en 1952.
En 1938, l’école de Laval accueille 183 garçons et 160 filles ; chaque groupe étant réparti en 4 classes. En 1944, l’école compte 87 filles et 79 garçons. Ce n’est qu’après l’acquisition par la ville du Château Salé et des terrains attenant que le groupe scolaire de Laval est effectivement édifié.

L’école au quartier de la Croix-Rouge

Dès 1912, des pétitions parviennent en mairie pour demander la création d’écoles de quartiers.
En 1913, les membres de la commission des travaux se rendent sur le terrain pour choisir « un emplacement convenable » pour une création éventuelle. Celui retenu pour l’école de la Croix-Rouge avoisine la bifurcation du chemin des Terriers et de la route de Grasse. La guerre suspend toute décision.

Au lendemain des hostilités, le quartier de la Croix-Rouge est choisi en priorité pour la création d’une école, ce qui permettrait de scolariser les enfants habitant dans des quartiers éloignés de la ville. La commune fait l’acquisition de la propriété Bellino en 1922. En 1925, l’école de la Croix-Rouge est construite. Le bâtiment est surélevé en 1931.

 Le Collège et le Cours Secondaire de Jeunes Filles. 

 A la rentrée d’octobre 1918, est créé le Cours Secondaire de Jeunes Filles dans l’aile est du bâtiment du Collège de Garçons (qui est aujourd’hui le Collège Roustan).
Une somme de  15 000 francs a été votée pour l’exécution de ces travaux.
Cette solution de fortune étant loin de donner pleinement satisfaction, le Conseil Municipal, dans sa séance du 28 février 1920, envisage de transformer le Cours Secondaire de Jeunes Filles en Collège et de l’implanter dans la Villa Aubernon dite « Villa des Pins ».
 Ce projet étant resté sans suite, le Conseil Municipal pense faire édifier le futur collège de Jeunes Filles au Quartier Laval. Le terrain disponible devait être complété par l’achat d’une parcelle de 1045 m2 appartenant à la famille Muterse. Le projet traînant de nouveau en longueur, les Dames Muterse reprennent la liberté de disposer de la vente de leur terrain.
Il fut ensuite envisagé d’installer ce Collège de Jeunes Filles dans la Villa Maizière. Ce fut un nouvel échec ; le Collège fut installé provisoirement dans les locaux de l’ancienne Poste d’Antibes, à la Place Nationale. En 1938 eut lieu l’adjudication pour les travaux d’aménagement de ces locaux.
Cette solution de transférer les Cours Secondaires de Jeunes Filles (classes de 6ème à 1ère incluses) dans les locaux de l’ancienne Poste d’Antibes a été retenue comme seul moyen de mettre fin au maintien de ces classes dans les locaux du Collège de Garçons, maintien qui devenait impossible par suite de l’augmentation continue des effectifs.